Rédaction de contenus pédagogiques libres

      Constats

  • Un certain nombre d’élèves en difficulté n’arrive pas à suivre les cours au lycée. Des notions supposées connues ne sont pas acquises : méthode, connaissances préliminaires, etc.
  • Les cours sont souvent eux-mêmes très mal pris en notes : les élèves n’ont alors pas de support de révisions.
  • Les cours proposés par les professeurs se déroulent sur le temps long, l’acquisition des outils méthodologiques est noyée dans un contenu trop vaste : les élèves ne savent pas hiérarchiser les informations.


    Objectifs

  • Donner aux lycéens des documents simples, concis, et complets pour aborder le programme du lycée.
  • Proposer des fiches axées sur la méthode, qui fait souvent défaut, pour permettre une meilleure progression.
  • Allier connaissances de cours et outils de mise en pratique pour permettre d’affronter les épreuves du baccalauréat.


    Méthode

  • Chaque fiche aborde un point particulier.
    Par exemple, le théâtre (français), les polynômes du second degré (mathématiques), mais aussi « comment prendre des notes de cours » ou « méthode de la question de corpus en français ».
  • La fiche doit permettre la mise en pratique. Un code couleur permet de mettre en valeur théorèmes et connaissances exactes de cours, exemples, et conseils de méthode.
  • Un exercice simple et d’application directe doit être proposé dès que cela est possible, et doit être suivi d’un corrigé explicatif.
  • Les fiches seront rédigées par des spécialistes de chaque matière, afin d’obtenir un contenu réfléchi et adapté.
  • Inutile de noyer les lycéens sous les fiches : mieux vaut réaliser des fiches concises que proposer trop de fiches particulières, que les élèves n’auraient pas le temps de s’approprier.

Pour participer, c’est facile : contacter claire.colard@ens.fr ou lenvol.aubervilliers@gmail.com. Toutes les contributions seront les bienvenues (d’une fiche à une infinité de fiches, ce sera toujours précieux pour les élèves !). On compte sur vous !!

Bien préparer la rentrée dans les études supérieures

Afin d’aborder la rentrée sereinement, voici quelques recommandations générales à suivre.

Réviser le programme de lycée

Dans toutes les matières que vous allez continuer d’étudier, il est essentiel de connaître le programme de lycée sur le bout des doigts. A la rentrée, il n’y aura pas de révisions, les professeurs considèreront les notions vues au lycée comme acquises, et embrayeront directement sur des cours nouveaux ; ceux qui ont des lacunes rattraperont difficilement leur retard.
Par exemple, dans les domaines scientifiques, il est important de maitriser le programme de mathématiques (notions de cours, théorèmes, méthodes et exercices).

Pour les classes préparatoires scientifiques

Le programme de français/philosophie nécessite la lecture de trois oeuvres :
– Racine, Andromaque, GF
– Hume, Dissertation sur les passions, GF
– Balzac, La cousine Bette, GF
Les trois oeuvres doivent être lues intégralement à la rentrée. Prenez des notes de lecture pour garder des éléments en tête.
Si cette matière n’est pas la plus « emblématique » de votre programme, elle reste un moyen de se distinguer des autres candidats : il ne faut pas la délaisser.
Des posts viendront s’ajouter à celui-ci pour vous donner des éléments sur le corpus.

De même, il faut travailler l’anglais : vous aurez peu de temps pour le faire durant les deux années qui vous attendent, et pourtant ce sont des points importants.
Pour cela, il faut réviser la grammaire de base (conjugaisons, usage des temps, construction, syntaxe) : c’est rapide, mais trop d’élèves oublient de le faire. Une fiche serait-elle nécessaire ?
Par ailleurs, regardez des séries en anglais sous-titré anglais, lisez des textes courts (short stories) : cela reste le meilleur moyen d’apprendre une langue.

Pour les matières scientifiques : il est essentiel de maitriser le programme de lycée sur le bout des doigts. Prenez le temps de reprendre tout ce qui a pu vous poser problème dans l’année, revoyez les bases. Vous n’aurez pas le temps de combler vos lacunes dans l’année !

En médecine

De même, il faut maîtriser parfaitement le programme de lycée.

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Un post suivra sur les méthodes de travail selon la filière ; ainsi qu’un autre sur des contenus de cours utiles (anglais, français/philo).
N’hésitez pas – qui que vous soyez – à poser des questions en commentaire, pour que je puisse ajuster mes conseils à vos interrogations ! 

Enfin, même s’il est nécessaire de travailler un peu pendant les vacances, profitez-en aussi pour vous reposer ! Tout est dans l’équilibre entre les deux 🙂

En route pour les études supérieures !

orientation

Le programme de parrainage pour faire les bons choix

Depuis quelques jours, L’Envol a lancé un vaste programme de parrainage : chaque membre scolarisé en classe de terminale a été mis en relation avec un étudiant du domaine dans lequel l’élève veut s’orienter. Les « parrains », des étudiants bénévoles de grandes écoles de la France entière, vont répondre par mail aux questions de leur « filleul » pour l’aider à fixer ses choix d’orientation.

Si vous êtes étudiant et que vous voulez parrainer un membre, vous pouvez nous contacter à l’adresse lenvol.aubervilliers@gmail.com.

Les portes ouvertes

De nombreux établissements ouvrent leurs portes pour permettre aux futurs bacheliers de découvrir les locaux, les enseignants, les programmes, et pour rencontrer les élèves. C’est un très bon moyen de se faire une idée sur la filière et l’établissement avant de finaliser ses voeux !

L’ONISEP, ressource riche pour l’orientation

L’ONISEP propose un vaste panel de brochures d’information pour se préparer au post-bac. Voir le site.

Voir la brochure de l’ONISEP : Après le bac, rentrée 2015.

Le site admissions post bac ouvre le 20 janvier. N’attendez pas le dernier moment pour vous renseigner et pour entrer vos voeux !

Quelques articles et vidéos de Stéphane Beaud

Voici quelques articles du sociologue Stéphane Beaud, pour vous familiariser avec son travail. Je pense que ça va vous intéresser !

Autour du foot et de l’école

« La fac, c’est moins pire que je croyais ! »

L’immigration dans le football-Beaud et Noiriel

La coupe du monde vue par les sciences sociales sur Libé

La grève de l’équipe de France : vidéo de L’Équipe avec S. Beaud

Autour de Pays de Malheur !

Depuis février 2012, sous forme de stages, 23 artistes en amateur – jeunes, adultes, filles et garçons de 13 à 38 ans, de Paris, d’Aubervilliers et de Saint-Ouen – dansent, écrivent, témoignent, travaillent les mots de Younes. Ce projet a été monté en partenariat avec le lycée le Corbusier. Voici les vidéos :

vidéo 1  et vidéo 2

Le conflit israélo-palestinien

Depuis toujours et par son passé historique sulfureux, la Palestine est la terre la plus convoitée. Nous avons tous entendu parler de ce conflit, mais nombreuses sont les interprétations qu’on y voit. Simple querelle de territoire à symbole religieux pour certains, génocide et crimes contre l’humanité pour d’autres. Nous voyons trop souvent ce conflit que nous pensons connaître d’un œil enfantin sans se pencher sur ses sources, sans doute à cause de la vision trop simpliste et subjective que nous en livrent les médias. A l’inverse de ce que l’on comprend souvent, cette guerre ne se limite pas à une riposte sioniste face à une attaque du Hamas dans un état hébreu légitime.

Un conflit politique

Suite à la Première guerre mondiale, les Français et les Britanniques veulent assurer leurs positions géographiques dans leur lutte contre l’empire ottoman. Cherchant à déstabiliser l’empire, ils tentent une révolte arabe. En 1915 a lieu une négociation entre le chérif Hussein de La Mecque et Mc Mahon, le haut commissionnaire britannique d’Egypte. C’est la conférence de McMahon-Hussein, discutant le partage de la région du Levant.Pour les anglais, il s’agit d’un point stratégique car il permet de relier le golf à la méditerranée pour la route des Indes, avec au sud le port de Bassora, tout en permettant le contrôle de la région.

Les anglais et les français veulent se partager se golf ottoman par contrats, d’ailleurs ces terres leur revienne par la défaite de l’empire ottoman c’est-à-dire qu’Toutefois, il s’agissant bien du démembrement de toute la région, comprenant la Syrie, le Liban, l’Irak, la Palestine et la Jordanie.

Les britanniques promettent aux arabes certaines villes dont Damas, Alep, et Homs dans l’actuelle Syrie mais gardent finalement main mise, sur  la Palestine, la Transjordanie (actuelle Jordanie et sud Syrien) et l’Irak, et la France sur le Liban et  la majeure partie Syrienne.

Ce projet est concrétisé par les accords de Sykes Picot en 1916, mais vite rejeté. En effet, les britanniques, trouvent leur part trop petite par rapport à celle de la France. De plus, Hussein et son successeur Faysal ne sont pas satisfaits non plus du non-respect des promesses britanniques, les nationalistes Syriens rêvent d’une grande Syrie indépendante et les sionistes réclament la création d’un foyer juif, dit « Grand Israël », dont l’idée a été émise publiquement l’année suivante par Lord Balfour, alors secrétaire des affaires étrangères en précisant que : « Rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays. »

C’est la déclaration de Balfour qui traduit, pour la première fois officiellement et dans une lettre destinée à Lord Rothschild, le souhait de la création d’un foyer juif, en Palestine, où il n’y a, à l’époque, qu’environ 11% de juifs. Selon leurs revendications, l’Etat hébreux devrait s’étendre du nord de Saïda au Liban, l’ouest de Damas en Syrie, établissant une frontière avec Amman en actuelle Jordanie, et Aqaba dans la frontière sud jordanienne tout en ayant un contrôle sur les eaux du sud Libanais. C’est le début de la création de l’Etat d’Israël. Seul Churchill et la France quelques années plus tard, s’opposeront  quelque peu à cette création, estimant que la Palestine ne devrait pas être convertie en un foyer national juif mais qu’un foyer juif devrait être fondé en Palestine.

En 1918, les britanniques tracent une frontière provisoire entre la Palestine et la Syrie qui sera refusée par la France. Ces frontières seront redessinées et proposées à la conférence de paix en 1919 puis définitivement adoptées par un traité, en 1923.  Ces tracés seront loin de satisfaire les sionistes et, par conséquent, la Grande Bretagne, mais ils furent forcés de mettre leurs exigences de côté.

6 ans plus tard, l’immigration juive commence. Pour certains, les conditions de vie sont difficiles et beaucoup quittent le pays. L’arrivée des juifs en Palestine est, au départ, peu massive mais elle provoque nombre de conflits, notamment à Hébron où des arabes tuent des juifs quand d’autre les protégeront.

Nous sommes dans les années 30 et même si l’immigration reste limitée, la minorité juive voit petit à petit son chiffre augmenter. C’est alors que la Grande révolte arabe éclate. Les britanniques usèrent d’une répression violente, et un sentiment de nationalisme palestinien naquit.

À la suite de ces évènements, la grande Bretagne créa une commission d’enquête, la commission Peel, permettant d’améliorer le mandat. Elle décida de mettre un terme à celui-ci et de diviser le pays en deux Etats : un Etat juif, et un Etat arabe.  Mais cela ne satisfait aucun des deux clans, et ce projet est finalement abandonné au profit d’un troisième livre blanc publié par le gouvernement et penchant, cette fois, du côté arabe en restreignant le nombre de migrants juifs.

Mais ce ne fut que provisoire.  A la suite de la Seconde Guerre mondiale, des dizaines de milliers de réfugiés juifs prétendaient à l’immigration.  Beaucoup d’entre eux voulaient aller aux USA mais ils devaient faire face à une limitation bien plus stricte. Ainsi, la communauté juif fessait pressions sur la  Grande Bretagne, et le gouvernement, affaibli, décida de porter la question Palestinienne aux Nations-Unies qui fondera l’Unscop (United Nations Special Com­mittee on Palestine).

A la suite d’un voyage en Palestine, le comité spécial proposera deux solutions dans l’idée de deux Etats distincts : soit ils seront liés par un Etat fédéral, soit par un système économique commun. En 1947 sera voté, à l’ONU, le partage des terres, lésant quelque peu les Arabes.

En 1948, c’est la fin du protectorat britannique et la naissance de l’Etat d’Israël, plus grand que ce qui avait été voté à l’ONU. Le territoire arabe est désormais morcelé, tandis que l’Etat juif gagne, en plus de la majorité du terrain, les frontières  et certaines villes au départ promises aux arabes, comme Nazareth, en Galilée, qui s’inscrira dans l’Etat hébreux.

écrit par Morjane et Mustapha en Août 2014.